PROGRAMME

 

 

 

L’éthique de la conviction repose sur certaines valeurs
autour desquelles la vie est organisée, alors que l’éthique
de la responsabilité est intimement liée aux conséquences
de l’action.
C’est là la différence entre une approche traditionaliste
et une autre pragmatique.
Les fondements éthiques de la gestion de crise s’apparentent
plutôt au pragmatisme.
La phase d’intervention pose plusieurs questions éthiques,
et soulève même des controverses, dans un contexte de contraintes
de temps et de ressources.
À titre d’exemple, le triage des blessés consiste à écarter
les cas dits désespérés pour donner la priorité aux cas critiques
mais traitables, vu les limites des ressources médicales.

Ethique et communication

Entre la négation des responsables soutenus par certains médias
et le sensationnalisme de certains journaux, il s’est créé
un terrain fertile pour les rumeurs, où il est très difficile
de vérifier l’information.
De plus, le rôle des réseaux sociaux prend une part prépondérante
dans la diffusion de l’information.
Entre la volonté de ne pas se détourner de leur rôle dans la gestion
de l’urgence et la nécessité de ne pas laisser diffuser des informations
alarmistes pouvant créer la panique, les décideurs sont confrontés
à des cas de conscience difficile à gérer.